Dadounette Admin
Messages : 133 Date d'inscription : 14/05/2010 Age : 44 Localisation : Luxembourg
| Sujet: Poême "zen" Mar 19 Oct - 7:49 | |
| Le sourire
Une chanson du Village
Par Jean-Pierre Maradan
Je souris à l’étoile qui au ciel encore luit, Au soleil qui lentement nous sort de la nuit, A ce jour qui commence, à l’oiseau qui m’enchante, je souris au monde et le monde me sourit.
Je souris à l’enfant qui vient sur mon chemin, Je pense aussi à tous ceux qui ont faim, Ceux qui loin dans le monde vivent dans la misère, Qui ont connu la guerre, qui ont perdu leur mère.
Si parfois mon sourire se mouille de pleurs, En voyant de ce monde la profonde douleur, Je veux sourire encore à travers mes pleurs, Sourire à la vie, sourire à la mort.
Et quand le jour viendra où il fera très froid, Où je ne laisserai plus la trace de mes pas, Par le courant de la vie qui jamais ne s’arrête, Me laisserai-je entraîner sans regarder derrière.
La peur alors ne fermera plus le chemin, Mon coeur - tout grand - s’ouvrira enfin, Je deviendrai alors le sourire de la terre, De la fleur de l’oiseau de la pluie et du vent.
Et un jour, peut-être, dans un petit enfant, Je rouvrirai les yeux aux merveilles de la vie, Et un peu plus aimant, un peu plus souriant, Je continuerai ce beau chemin.
Jean-Pierre Maradan Voici le lien du site >>>> http://www.buddhaline.net/spip.php?article353 | |
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contador
Messages : 19 Date d'inscription : 16/10/2010 Age : 67 Localisation : nord
| Sujet: Re: Poême "zen" Mar 19 Oct - 9:20 | |
| Poeme ZEN L’ENDROIT Quelqu’un demandait à un savant entouré de ses disciples : « Qu’ est-ce que le ZEN ? » Et comme nul ne savait répondre, l’ idiot s’ avança et dit à l’ étonnement de tous : « Le ZEN c’ est le milieu du visage », car lui seul avait appris à lire le monde à l’ envers dans le ciel, et par conséquent il se trouvait seul aussi à le voir à l’ endroit sur la terre. LE TAO Acceptant également la louange et l’ injure, je vais librement dans la voie sans mesure, assemblant les contraires dans l’ unique vertu. LE MONDE Quand je rouvris les yeux après la grande absence, tout me sembla si pâle et si vide, que j’ entrai pour toujours dans le coeur du silence. | |
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